2. Une commune verte, propre, agréable et sûre

Publié le 22 juin 2018
Rédigé par 
Samuel Dufranne

[box] Une commune propre et sûre : nos 4 priorités

  1. Plus de poubelles, un plan de réfection des trottoirs, une commune plus belle et plus verte (espaces verts à proximité, promenades, art urbain, permis de végétaliser).
  2. Des cantonniers urbains pour sanctionner directement les incivilités et pour les réparations quotidiennes du mobilier urbain.
  3. Une police de proximité et recréer du lien pour une meilleure vie de quartier.
  4. Une commune festive et responsable notamment avec plus de bus le soir et le week-end.

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Un habitant nous a communiqué ceci durant nos enquêtes et notre travail en porte-à-porte pour faire le point sur les priorités des Saints-Clausiens pour leur commune :

Nous ne concevons pas la propreté publique comme un élément isolé, mais comme un réel moyen de se sentir bien dans son quartier, d’y vivre ensemble. Nous sommes aussi convaincus qu’en la matière, une action politique plus proactive est nécessaire. Il ne s’agit pas que de poubelles, mais aussi d’aménagements conviviaux. (…) Nous pensons qu’une verdurisation ou un aménagement plus esthétique/convivial permettrait aux riverains d’apprécier (leur quartier), de se l’approprier, d’en prendre soin. (…)”

Novembre – distribution des arbustes en porte à porte dans le quartier des Grands-Champs.

Une dame très sympathique et dynamique, nous ouvre et nous indique : “Mes voisins, ce sont mes anges-gardiens”. Son sentiment de grande sécurité est clairement lié à la qualité de la relation avec ses voisins. Elle nous explique qu’ils veillent les uns sur les autres et s’entraident.

La commune est un lieu de rencontres et de convivialité pour toutes et tous. Chacune et chacun a le droit essentiel d’y vivre et de s’y déplacer en sécurité.

Le sentiment d’insécurité exprimé par une partie des citoyen-ne-s doit être pris en compte pour pouvoir diminuer au maximum les peurs qu’ils éprouvent.

Rendre notre commune plus sûre passe par la réappropriation de l’espace public, la création d’un climat de convivialité et d’ouverture ainsi qu’une valorisation des règles de vie sociale et du respect mutuel.

Il ne faut donc pas limiter les questions de sécurité à la lutte contre le terrorisme ou la grande délinquance (domaines où la police locale a son rôle à jouer par sa connaissance du terrain).

La police locale doit exercer prioritairement son rôle de police de proximité sans être détournée du terrain et de ses missions premières (moins de renforts à la police fédérale et moins de tâches administratives).

Sur le terrain, toutes les initiatives de rencontres et de collaborations entre les citoyens, dont les jeunes, et la police locale seront encouragées afin de favoriser la confiance, le dialogue et le respect (parfois ébranlée dans certaines zones).

En parallèle, nous avons besoin de réponses diverses sur le terrain, la sécurité et le sentiment de sécurité passent aussi par des réponses concrètes à des problèmes quotidiens qui se développent dans les quartiers : sécurité routière pour les piétons et les cyclistes, prévention des vols, réalisation d’aménagements urbains créant une dynamique positive, lutte contre les incivilités (qui isolées sont sans gravité, mais répétées viennent déliter le climat social)…

Une commune sûre est une commune qui ne nie pas les difficultés et développe une multitude d’actions afin de (re)créer un climat serein, propice aux rencontres et au bien-vivre ensemble.

Une commune plus propre

C’est LA préoccupation de tous les Saints-Clausiens rencontrés. Elle fait l’unanimité.

Nous proposons :

  • d’augmenter le nombre et le volume des poubelles en rues tout en les remplaçant par des poubelles à ouverture étroite pour éviter le dépôt de déchets ménagers. Ce seront des poubelles à tri, avec si possible un cendrier (chaque mégot jeté dans la nature pollue en effet 500 litres d’eau),  
  • de continuer l’opération visant à enterrer et relocaliser les bulles à verres afin de lutter contre les dépôts clandestins. Une expérience pilote à Fléron a montré que l’emplacement de bulles à verre enterrées à proximité de lieux fréquentés (tout en restant à distance suffisante des habitations) permettait un contrôle social qui réduisait fortement le dépôt d’immondices à proximité de celles-ci,
  • d’obtenir un renfort de travailleurs de l’ALE (agence locale pour l’emploi) pour entretenir et nettoyer certaines zones de la commune,
  • de mettre des distributeurs de sachets pour ramasser les défections canines et installer des canisites à l’écart direct des habitations,
  • de nettoyer, fleurir et entretenir les places (Cri du Perron, Grand-Champs, Vandervelde, de la Gare, du Fond des Rowes…),
  • d’encourager les citoyens à entretenir leurs trottoirs dans le respect de la nature,
  • de sensibiliser les habitants de la commune à la problématique des déchets, tout particulièrement les enfants, avec l’aide des écoles.

Des sanctions et de la prévention

Il faut diminuer les actes d’incivilité.  La commune doit mettre en place des politiques préventives, mais aussi sanctionner quand c’est nécessaire :

  • Nous collaborerons avec le CPAS (art.60), le Plan de Cohésion Sociale, ou l’ALE pour engager des cantonniers urbains, qui seront à la fois agents constatateurs supplémentaires, mais aussi directement capables d’effectuer de petits travaux (p.ex. une planche qui se dévisse sur un banc) ou de signaler aux services compétents les plus gros travaux (tag, dégradation, peinture de passage pour piéton effacée…). Agir vite en matière de propreté est crucial.
  • Nous faciliterons le contact entre la population et ces agents (par exemple en proposant sur le site de la Commune un formulaire de contact) pour les incivilités qui nécessitent un suivi rapide des services communaux (comme les dépôts sauvages afin d’éviter un effet d’entraînement).
  • Constater et poursuivre les incivilités récurrentes renforcent et crédibilisent les dynamiques de sensibilisation et de prévention. Face aux incivilités constatées, et quand cela est possible, nous développerons un mécanisme de sensibilisation et de réparation : des travaux d’intérêt général de nettoyage ainsi que des formations sur la gestion et le tri des déchets plutôt que des amendes.
  • Des sanctions administratives communales (SAC) doivent néanmoins parfois être infligées aux personnes qui font des dépôts clandestins ou qui ne respectent pas les règlements communaux (feux d’artifice hors période de fête, tapage nocturne…). Nous ne voulons pas de sentiment d’impunité.
  • Les cantonniers urbains ou les stewards urbains, quand ils détecteront des poubelles non conformes, interpelleront directement les citoyens pour leur expliquer les balises du tri. Ils interpelleront également les conducteurs qui se garent sur les passages pour piétons. Ils pourront se voir confier un rôle de police après une formation adéquate.
  • La commune a également un rôle important à jouer pour encourager, au niveau des quartiers, la rédaction de charte citoyenne concernant les règles de vivre ensemble (problèmes de voisinage, incinération, etc.).

 

Taxes pour les poubelles et l’entretien des égouts

Cette taxe est une charge importante pour les ménages. Elle doit devenir plus juste.

  • Pour les ménages qui adoptent une approche tendant vers le zéro déchet, cette taxe doit être réduite.
    • une formation au zéro déchet, au compostage et à d’autres techniques de réduction des déchets sera mise sur pied afin d’accompagner les habitants dans cette démarche et comme condition à l’octroi d’une réduction de la taxe.  
  • pour les personnes sous raison médicale (p.ex. incontinentes qui ont des protections urinaires), la taxe doit être plafonnée pour ne pas sanctionner la maladie ou l’invalidité.
  • les familles modestes doivent pouvoir bénéficier d’un tarif adapté et d’actions de prévention ciblées pour éviter les déchets.
  • la taxe d’entretien des égouts doit refléter une réalité : les égouts et les avaloirs doivent être entretenus de manière systématique et régulière, particulièrement dans les zones en “cuvette” afin d’éviter les inondations.
  • Nous demanderons à Intradel que le tri des déchets dans les parcs à conteneurs inclue désormais la récolte et le traitement des plastiques afin de diminuer leur poids dans les poubelles “noires”.
  • Nous travaillerons avec la Région Wallonne pour une politique de lutte contre le suremballage. Nous y sensibiliserons les commerçants de la commune.

Des aménagements pour une commune plus agréable, en collaboration avec les citoyens

Embellir, réaménager, entretenir

Nous voulons que :

  • Les comités de quartiers ou les citoyens puissent prendre des initiatives pour embellir un quartier ou nettoyer les rues : un rond-point à fleurir, un emplacement à transformer en petit parc avec un banc, un arbre, quelques fleurs…
  • Dans les lieux non-publics ou dans les servitudes de passage, sous réserve de l’accord du propriétaire, des gens identifiés avec certaines compétences puissent p.ex. aller débroussailler un endroit, y replanter un arbre, remettre une barrière, enlever des dépôts de déchets…
    • De l’aide et le matériel pourraient être fournis par la commune.
  • Les citoyens puissent verduriser les trottoirs et les places avec des plantes comestibles (petits fruitiers, herbes aromatiques…) à partager entre voisins et passants (permis de végétaliser). Les services de l’Environnement pourront aider et soutenir ces initiatives en bonne intelligence avec les comités de quartier.
  • Favoriser la taille douce des arbres plutôt que coupe au trognon afin de permettre aux insectes de continuer à y vivre.
    • Avec la collaboration du CPAS, formation à cette technique de personnes sous article 60 qui feront ces tailles des arbres de la commune.
  • L’abandon total des produits dangereux pour l’environnement et la santé (pesticides / herbicides) dans l’entretien des espaces publics.
  • Les citoyens puissent signaler à la commune tout problème de propreté via le site internet communal.

Des rues praticables, des trottoirs réparés

De nombreux endroits de la commune souffrent de trottoirs trop étroits ou défoncés.

  • Etablir un plan de réfection des trottoirs et des places en remettant les pavés et en disposant arbres, arbustes ou parterres de fleurs pour embellir (voir également fiche 4).

 

Rénover les sites de promenades ou de circulation douce, mettre en valeur les atouts de la commune, inclure l’art dans l’espace public

  • Réhabiliter les parcours santé sur la commune (terril de l’Espérance, Bonnet…)
  • Etablir et/ou entretenir des circuits de promenades et de circulation pédestre ou cycliste dans la commune. Réhabiliter les nombreux escaliers ou sentiers entre les quartiers, dans la poursuite et l’amplification d’initiatives en cours par les services de l’Environnement.
  • Valoriser les sentiers de promenade et la découverte de sites comme la Maison des Terrils ou le Bonnet p.ex., chargés en histoire sociale, mais aussi les autres sites liés aux anciens charbonnages. Valoriser également l’héritage culturel des communautés étrangères venues travailler à Saint-Nicolas, Tilleur et Montegnée.
  • Limiter la vitesse dans certaines rues et aux abords des écoles ; partager les voiries avec tous les usagers (voir fiche 4).
  • Valoriser les sculptures de notre artiste local tout au long d’un parcours dans Saint-Nicolas.
  • Dédicacer des lieux à l’expression d’art urbain.

Une commune festive et responsable

  • Nous veillerons à ce que le TEC développe une offre de bus de nuit pour le week-end. Nous étudierons tout autre système de déplacement permettant d’éviter de prendre la voiture pour se rendre à des événements festifs.
  • Nous mènerons une politique de prévention par rapport à la consommation excessive d’alcool et d’autres substances lors d’événements se déroulant sur notre territoire.
  • Nous conditionnerons la location des salles communales à l’obligation de rendre l’eau gratuite lors des événements qui s’y déroulent.
  • Nous mettrons à disposition des gobelets réutilisables pour les associations et les services communaux lors de tous les événements festifs ou soutiendrons le recours à des entreprises assurant la mise à disposition et le nettoyage de matériel réutilisable.

Une commune plus verte

Saint-Nicolas est la commune la plus densément peuplée de Wallonie avec 3502 habitants par km carré (IWEPS). Ses habitants se sentent parfois étouffés et réclament des espaces verts.

Clairement, la verdure permet aussi de retrouver un peu de quiétude. Les espaces verts favorisent la rencontre et la convivialité. La nature est source d’apaisement.

Par ailleurs, respecter son environnement direct, cela passe par son appropriation.

Ecolo Saint-Nicolas souhaite :

  • que chaque Saint-Clausien doit d’ici 2024 avoir accès à un espace vert, même réduit, à proximité de chez lui (maximum 10 min. à pied),
  • réhabiliter la plaine près du parking de la rue F. Nicolay (près de l’école de danse), réaménager et rendre plus accessible la plaine des sports, développer des espaces de jeux pour enfants, même réduits,
  • favoriser le développement de potagers collectifs comme au Bonnet, mais aussi à moindre échelle et particulièrement autour de zones d’habitations sociales, en collaboration si nécessaire avec le Plan de Cohésion sociale, et avec les comités de quartier.

D’autres mesures permettront de favoriser la préservation et le développement de la nature :

  • Nous veillerons à assurer un développement pérenne et durable de la réserve naturelle du Gosson. Nous renforcerons son rôle d’éducation et de sensibilisation aux thématiques de préservation de l’environnement.
    • Nous limiterons ou interdirons les activités nuisibles pour les animaux (feux d’artifice p.ex.).
  • Nous structurerons les initiatives et mesures déjà en cours pour maintenir des abeilles et veillerons au suivi de la charte “Maya” chaque année.
  • Nous veillerons à ce que plus aucun produit phyto ne soit utilisé sur la commune en collaboration avec les intercommunales.
  • Nous tenterons d’accroître les surfaces de maraîchage sur la commune afin de contribuer à la Ceinture Alimentaire (www.catl.be). Nous veillerons à ce que des parcelles soient disponibles pour les associations comme les maisons de jeunes.
  • Là où c’est possible, nous remplacerons les tontes d’herbe mécaniques par des tontes par des moutons.
  • Nous irons chercher les subsides pour développer la biodiversité (cf. initiatives Wallonie Diversité).
  • Nous soutiendrons le CREAVES et son redéploiement.
  • Nous étudierons la dépollution complète des anciens sites industriels pour en faire des parcs qui soient des lieux de nature, de rencontre, de convivialité et d’apaisement.
  • Nous ferons des Ravel, idéalement prolongés ou suivis de pistes cyclables ou voies piétonnes, des lieux de nature et de détente, structurant la circulation dans la commune vers ses pôles d’activités (infrastructures culturelles, sportives, administratives ; centres de commerces).

Vers un Plan Communal de Développement de la Nature

Pour aller un cran plus loin dans une démarche collective et participative regroupant l’ensemble des parties prenantes de la commune et dans une logique de préservation de la nature nous mettrons sur pied un Plan Communal de Développement de la Nature (PCDN).

Le PCDN est un projet qui mobilise les citoyens, les associations, les agriculteurs ou maraîchers, les sportifs, les collectivités locales, les administrations et toutes les forces vives présentes sur le territoire communal. Il vise à ce que chacun puisse, à son échelle, prendre part à l’œuvre commune de protection, de développement et de mise en valeur du patrimoine naturel communal.

Ce faisant, la commune et les participants au PCDN prennent part aux efforts menés au niveau européen et mondial pour stopper la perte de biodiversité actuellement observée. Un PCDN comporte au moins les phases suivantes :

− l’élaboration d’un partenariat de base et son élargissement,

− la réalisation de l’inventaire du réseau écologique de la commune,

− l’élaboration de projets concrets de gestion, de sensibilisation, de développement et de conservation de la nature et du paysage au sein de groupes thématiques,

− l’élaboration d’une Charte – le Plan – reprenant l’état des lieux, le partenariat et les projets du réseau écologique,

− la réalisation des projets définis au travers des fiches actions.

(source : PCDN de Fléron)

Ces éléments seront travaillés dans un conseil consultatif du développement durable. (voir aussi fiches 3 et 4).

Une commune plus sûre

Prévenir les inondations et les catastrophes naturelles

De manière à limiter les risques d’inondation de manière structurelle, Ecolo Saint-Nicolas souhaite mettre en place des mesure de prévention :

  • Obligation pour les nouveaux bâtiments de prévoir une citerne d’eau de pluie avec une partie “bassin d’orage”.
  • Sensibilisation des habitants à la mise en place de toitures vertes et verdurisation des toitures de certains bâtiments publics ou de divers lieux communaux.
  • discussion avec les agriculteurs et les maraîchers pour prévoir des mécanismes de rétention d’eau dans les champs.
  • Curage régulier des égouts et avaloirs conformément à un plan annuel, qui tient en compte les lieux à risques (cuvettes, lieux de concentrations des eaux en cas de fortes pluies).

Sécurité des habitants en cas de catastrophes

Nous clarifierons les procédures en cas de catastrophes pour agir plus vite :

  • Plan catastrophe incendies / inondations / catastrophes naturelles. En 2017, lors d’un incendie important rue Demoiselles, des décisions ont été prises dans l’urgence, notamment pour le stockage de bonbonnes de gaz risquant d’exploser.
    • Anticipons un maximum les catastrophes : identifions les risques potentiels et établissons un cadastre de lieux de refuge ou d’entrepôt des produits dangereux.
  • Plan catastrophe accident nucléaire Tihange. En cas d’accident nucléaire à la Centrale, Saint-Nicolas sera rapidement impacté. Il est nécessaire de :
    • informer les habitants de la commune des mesures à prendre,
    • organiser un exercice grandeur nature pour teste nos capacités de réaction et de limitation des dégâts.

Une circulation apaisée

  • Nous réduirons la vitesse dans les rues secondaires, afin d’éviter les accidents, particulièrement en période de vacances quand les enfants jouent sur la voirie ou à proximité.
  • Nous placerons de nouveaux radars préventifs (indiquant la vitesse) mobiles à proximité des écoles ou des lieux fréquentés. Ils pourront être complétés de radars répressifs.
    • Les budgets participatifs des comités de quartier pourront servir à financer le placement de radars préventifs si c’est le choix des citoyens.
  • Les habitants pourront solliciter la commune pour placer temporairement un radar mobile dans leur rue.
  • Nous mettrons plus de passages pour piétons dans les quartiers et à chaque carrefour.
  • Nous améliorerons l’éclairage des passages pour piétons et au niveau des ruelles, du Ravel, et des impasses.
    • Lors de nouveaux investissements, nous privilégierons les lampes led avec variateur d’intensité selon passage et protection des oiseaux (pollution lumineuse).
  • Nous améliorerons la signalisation et le marquage des priorités.
  • Nous installerons ou rénoverons des barrières de protection à la sortie des écoles et des clubs de sport, de danse…
  • Nous stimulerons la mise en place des « bus piétons et/ou cyclistes collectifs » (pedibus et cyclobus) pour permettre aux enfants de se déplacer de manière encadrée par des volontaires lors de leurs trajets école-domicile.

La police de proximité, l’agent de quartier

Une présence policière est rassurante et complète d’autres mécanismes, permettant de se sentir en sécurité, évoqués dans cette fiche. L’enjeu est que les policiers connaissent le terrain et que les habitants connaissent leurs policiers de proximité, afin de favoriser le dialogue entre les forces de l’ordre et les citoyens.

  • Nous investirons dans la police de proximité et les agents de quartier.
  • La nuit ou durant les congés scolaires, il est important qu’il y ait des patrouilles régulières pour lutter contre les cambriolages. Des séances d’informations pour apprendre à sécuriser son domicile doivent être données.
  • Les commerces, pharmacies et professions libérales sont des lieux plus sensibles : un contact régulier avec la Police est crucial pour les commerçants et professions libérales.
  • A proximité des lieux publics comme des places, plaines de jeux… un passage régulier de la Police est nécessaire également.
  • Le contact avec l’agent de quartier lors de l’emménagement sur la commune doit permettre également un échange d’informations et une prise de connaissance avec les habitants.