Interpellation du groupe Ecolo au conseil communal du 18 décembre 2017

Le mois dernier, un incendie a ravagé une habitation rue des Demoiselles. Bien sûr nous exprimons notre solidarité aux victimes.
Face à cet incendie, deux conséquences très concrètes :
– Pour les victimes directes ou indirectes : certaines ont dû être relogées.
– Pour la sécurité du voisinage : des bonbonnes d’acétylène, qui avaient surchauffé dans l’incendie et risquaient d’exploser, ont été stockées pour refroidissement sur le terril Gosson 2.
Cette solution a été préférée, a-t-on appris suite à plusieurs plaintes sur les réseaux sociaux, à l’évacuation de tout un quartier, ce que nous pouvons comprendre bien entendu.
Tout en soulignant la rapidité de décision dans la gestion de cette catastrophe, nous souhaitons, afin de rassurer la population, une évaluation et un éclaircissement sur les différents scénarios de la commune quand des catastrophes de ce type ont lieu.

Questions du groupe Ecolo 

Ainsi, nous avons plusieurs questions :
– Existe-t-il une procédure de crise dans la commune ? Si oui, pour quel type de crises ? Ces procédures sont-elles publiques et connues de la population ?
– En cas de nécessité de reloger des citoyens de la commune, quels sont les sites qui peuvent les accueillir et avec quelle capacité ? Pour quelle durée ?
– Le terril est-il le lieu unique de stockage de produit dangereux en pareille situation ? Le risque d’incendie ou d’incandescence du terril lui-même est-il pris en compte ?
– Si p.ex. le même incendie avait eu lieu à Tilleur ou à Saint-Nicolas, plus loin des terrils, d’autres sites sur la commune auraient-ils pu accueillir ce type de bonbonnes dangereuses et instables ? Lesquels ?
– Quels sont les canaux officiels d’information de la population ? Il semble important qu’une parole et univoque des autorités informe rapidement la population pour maintenir le calme et l’ordre, afin de ne pas rajouter du désordre à la crise. Qu’est-il prévu ? Que faut-il améliorer le cas échéant, au vu de l’incendie rue des Demoiselles ?
– En cas de crise plus grave (par exemple, même s’il est extrême, les médias relaient régulièrement les risques d’accident nucléaire majeur à Tihange, qui nous impacteraient en 2h), comment serait avertie la population et qu’en serait-il de la distribution d’iode ?