Lors du conseil communal de ce 27 janvier 2020, le Collège a proposé de tester les feux d’artifices à faible bruit. Si l’initiative semble louable, nous souhaitons une approche plus réaliste qui concilie patrimoine, bien-être animal et traditions culturelles. Voici notre interpellation en conseil :

Notre groupe s’étonne de la demande du Collège à plus d’un titre. 

  1. il n’y a dans les attendus aucune référence à l’évaluation du règlement de police. Or celui-ci n’est simplement pas respecté :  M. le Directeur général adjoint m’a répondu que ”à l’exception de l’organisation d’une manifestation communale autorisée par le collège en date du 23 novembre 2018 (marché de Noël 2018), il n’y a pas eu, à notre connaissance, d’autorisation délivrée par Mme la Bourgmestre depuis lors.”. Si vous avez passé les vacances de Noël sur la commune vous aurez comme moi fait l’expérience de feux d’artifice quotidiens et d’un quasi embrasement le soir du 31 ! 
  2. Par ailleurs, à la suite d’une interpellation au Chef de Zone, celui-ci m’a indiqué souhaiter l’uniformisation des règlements de police et que la disposition actuelle n’est simplement pas contrôlable. 
  3. Il nous apparaît donc particulièrement malvenu que la commune donne l’exemple de nouveaux tirs de feux d’artifice, même assourdis. C’est d’autant plus incohérent que ces tirs auront probablement lieu à la Maison des Terrils qui est une réserve naturelle et en très grande proximité du CREAVES ; le bruit même contenu sera trop importants pour ces animaux. Cela contrevient donc les motivations liées au bien-être animal. 

En conclusion, nous demandons un report de ce point :

  • pour qu’une commission ad hoc se réunisse et revoie le règlement de police lié aux feux d’artifice et de pétards,
  • pour retrouver de la cohérence par rapport au bien-être animal, tout en respectant les traditions culturelles.

Des feux d’artifice à faible bruit pour les fêtes, vendus par nos commerçants

Ainsi il serait souhaitable que les tirs de pétards et feux d’artifice soient uniquement autorisés les soirs des réveillons de Noël et Nouvel An et lors de la fête nationale, et uniquement pour l’usage de tir de feux assourdis vendus par des commerçants accrédités par la commune. 

Par ailleurs, au-delà de ce compromis, nous préconiserions plutôt que de dépenser des milliers d’euros en fumée, de valoriser nos sites miniers ou industriels par des sons et lumières qui mettraient en valeur et sublimeraient notre patrimoine commun, réunissant ainsi la population plutôt que la divisant entre ceux qui ont des chiens et chats et ceux qui aiment les feux d’artifice.